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17 août 2023

Rencontrez Chloë et Nubi : Des étudiantes qui occupent un emploi d’été en gestion des déchets nous aident à créer des communautés plus propres et plus vertes.

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En juillet, nous nous sommes entretenus avec deux étudiantes qui occupent un emploi d’été en gestion des déchets : Chloë et Nubi. Chloë vient d’obtenir son diplôme de premier cycle en études de l’environnement de l’Université Carleton et Nubi y poursuit un doctorat en durabilité de l’environnement.

Ces dernières jouent un rôle important en nous aidant à maintenir la propreté dans nos communautés.

Elles passent souvent leur journée à l’extérieur à vérifier les aires de collecte des déchets dans les communautés dans le but d’identifier les problèmes comme une mauvaise utilisation des bacs de recyclage, de carton ou de matières organiques. Elles s’adressent aux locataires, une personne à la fois, et leur clarifient les pratiques de détournement des déchets. Par leur passion et leur implication, elles contribuent non seulement au succès du projet de détournement des déchets, mais motivent aussi tous les membres de leur équipe.

Nous avons demandé à Chloë et à Nubi de nous décrire une journée de travail typique.

Voici la description de Chloë : « Le plus souvent, une journée typique commence le matin par faire le tour des aires de déchets simplement pour constater où la communauté en est rendue dans sa gestion des déchets. Souvent, le sol est plein de déchets et c’est ce qui orientera notre journée. »

Ensuite, ajoute-t-elle, l’équipe détermine sur quels volets de la collecte et du recyclage des déchets les membres de la communauté doivent être éduqués de nouveau, et dans quels immeubles il faudrait sensibiliser davantage les locataires, quand par exemple les déchets au sol résultent d’un problème de débordement de déchets ou d’un tri inadéquat.

Après quoi, les deux collègues échangent des idées pour trouver de nouvelles façons d’éduquer les locataires en guise de complément aux autres engagements déjà menés à bien.

« Notre travail porte souvent sur la rééducation. Parfois, notre gestionnaire nous demande de nous rendre à un logement à 16 h 30, et de faire une carte pour expliquer aux locataires où se trouve le recyclage », indique Chloë.

Nubi ajoute que l’équipe doit suivre un horaire qui comprend les emplacements des immeubles et le nombre de locataires à qui elles doivent s’adresser.

En quoi vos études ont-elles un lien avec votre travail à LCO? ET comment avez-vous trouvé cet emploi?

Nubi indique qu’elle a trouvé l’annonce de l’emploi en détournement des déchets affichée sur la plateforme Indeed, et que cet emploi cadrait parfaitement avec son expérience en gestion des déchets et en durabilité de l’environnement. « J’ai trouvé que c’était concret, et que ça allait me permettre d’aider la collectivité. »

Selon Nubi : « L’étape la plus importante est de changer les choses. La gestion des déchets a toujours été un problème partout. Nous pouvons aider à le résoudre en parlant aux gens et en les aidant à comprendre ce qu’ils ne font pas correctement, et comment améliorer les choses. »

Chloë a indiqué que le poste l’intéressait. Elle avait déjà entendu parler de la Société de logement communautaire d’Ottawa et a été très enthousiaste de trouver un poste offert en détournement des déchets vu ses études en sciences de l’environnement.

« J’ai trouvé la description du poste intéressante et le volet éducatif et la perspective de pouvoir m’impliquer activement auprès des communautés m’ont plus énormément. »

Qu’aimez-vous le plus dans votre travail?

Ce que préfère Chloë, c’est d’échanger avec les locataires. Elle a l’occasion de parler avec plusieurs parents qui veulent être un bon exemple pour leurs enfants.

« Ça me réjouit de voir des parents qui ont cette mentalité », dit-elle.

Nubi ajoute que ce qui la surprend, c’est la diversité des gens, et la diversité de connaissances qu’ils ont au sujet de la gestion des déchets et du recyclage. Elle constate que les gens sont plus ou moins impliqués dans le détournement des déchets et c’est ce qui la motive quand vient le temps de diffuser de l’information et d’aider les gens à changer leurs habitudes de recyclage.

Qu’est-ce qui vous a étonné quand vous avez commencé à travailler pour LCO?

Chloë a répondu qu’elle ne pensait pas qu’il y avait autant de gestionnaires et de postes au sein de l’organisation.

Voici ce qui a frappé Nubi : « Pour ma part, c’est la culture organisationnelle qui m’a étonnée. Tous et toutes sont très respectueux, bienveillants et soucieux les uns envers les autres. Tout le monde est prêt à vous aider. Et il y a une chose qui m’a vraiment surprise, c’est que même si vous êtes une étudiante, on ne vous traite pas comme une étudiante, on vous traite comme un membre à part entière de l’équipe. »

Que trouvez-vous difficile dans votre travail?

Chloë trouve difficile que le changement prenne beaucoup de temps : « Parfois, on se rend dans une communauté éduquer les gens, et quand on y retourne, il y a encore des déchets au sol. »

Nubi ajoute : « Petit à petit, nous constatons des changements. Il y a des jours, nous nous sentons plus motivées quand nous voyons que les gens suivent les règles. Cela nous encourage vraiment. »

Nubi fait remarquer qu’il y a parfois des barrières linguistiques, et qu’il est important de tenir compte que les locataires peuvent avoir de nombreuses préoccupations.

« Parfois, ils n’ont simplement pas le temps de nous parler parce qu’ils ont trop à faire. Ils ont un travail, des enfants et ainsi de suite. Et parfois, la dernière chose dont ils ont envie, c’est d’entendre parler de recyclage », fait remarquer Chloë.

Qu’est-ce qui vous motive chaque matin quand vous partez pour le travail?

Pour Chloë, l’important c’est que l’équipe a le sentiment qu’elle contribue à changer en mieux les choses.

Un des aspects de leur travail consiste à remonter jusqu’aux locataires responsables des déchets abandonnés n’importe comment, comme les boîtes Amazon. Elle indique que leur travail consiste à rapporter la boîte au ou à la locataire et de lui indiquer dans quel bac elle devrait être mise.

Voici leurs réponses, quand on leur demande de résumer ce qu’elles retireront principalement de cet emploi d’été.

« En premier, c’est d’avoir contribué à un changement positif, parce que j’aurai éduqué des gens. La chose la plus formidable aura été d’avoir pu enseigner aux gens comment améliorer leurs habitudes. J’aurai eu ainsi la chance de faire profiter d’autres personnes des connaissances que j’ai acquises à l’université », a souligné Nubi.

Chloë ajoute que c’est encourageant pour elle de voir des locataires qui s’efforcent d’apporter des changements parce qu’ils et elles veulent que leur communauté reste propre.

Quels sont vos plans pour le restant de l’été?

Nubi a indiqué qu’elles essaient de planifier un horaire pour se rendre partout où l’on aura besoin d’elles et dans d’autres communautés, et pour ne pas se limiter à celles qui sont les plus centrales.

« En juillet et en août, nous voulons collaborer avec un plus grand nombre de gestionnaires d’immeubles, parce que ces derniers sont aussi aux prises avec des problèmes de gestion des déchets dans leurs communautés respectives », précise Chloë.

Nubi, quant à elle, a souligné le point suivant.

« À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, le 5 juin, nous avons eu la possibilité de nous adresser à tout le personnel du bureau concernant le recyclage. Et nous avons constaté des changements. Voici un impact positif de notre présence. Avant de parler aux locataires de recyclage, il faudrait que le bureau le mette en pratique », dit-elle.

Quand on leur a demandé si elles recommanderaient à d’autres étudiant(e)s LCO pour un emploi d’été, Chloë a déclaré : « Selon moi, c’est un bon emploi et c’est aussi très gratifiant. »

Nubi a surenchéri en indiquant qu’elle reviendrait sans hésiter à LCO : « On apprend une foule de choses et on a également l’occasion de redonner au suivant. »

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